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le blog de gaz

21 septembre 2006

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Gaz naturel

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Le gaz naturel est un produit extrait de gisements gaziers ou pétroliers. Lorsque qu'il est livré pour la consommation (gaz de ville), c'est du méthane presque pur, les autres gaz présents dans le gisement étant retirés.

Sommaire

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Composition [modifier]

Le gaz naturel est un gaz combustible fossile issu de la décomposition de matériaux organiques. Son composant principal est le méthane CH4. Le gaz commercialisé est du méthane presque pur, les autres gaz présents dans le gisement étant retirés. On peut trouver, en quantité extrêmement variables d'un gisement à l'autre :

  • des hydrocarbures plus lourds que le méthane, comprenant de deux à huit atomes de carbone dans leur chaîne (C2 à C8).
  • du dioxyde de soufre (SO2) ou sulfure d'hydrogène appelé aussi « gaz acide » {{H2S}}
  • du dioxyde de carbone CO2
  • de l'azote (N2)
  • parfois de petites quantités d'hélium (He).

Origine [modifier]

Comme pour le pétrole, la formation d'un gisement de gaz nécessite un concours de circonstances géologiques. D'abord, de la matière organique est piégée dans des sédiments, ce qui donne une matière appelée kérogène.

La formation du gaz naturel fossile peut résulter de deux processus distincts :

  • On parle de gaz thermogénique lorsque le méthane résulte de la décomposition par la chaleur du kérogène, ou du pétrole formé dans une étape précédente. Le gaz thermogénique est souvent associé à du pétrole.
  • Le gaz biogénique résulte de la décomposition, par des bactéries, des matières organiques. Sa composition est sensiblement différente. Le gaz biogénique représente environ 20 % des réserves mondiales, il s'agit en général de gisements de petite taille à faible profondeur. L'Italie, par exemple, possède beaucoup de gaz de ce type.

La décomposition anaérobie de matière organique permet d'obtenir du méthane de façon renouvelable : on parle alors de méthanisation et de biogaz. Le méthane est ainsi le seul hydrocarbure classique qui peut être obtenu grâce à un processus biologique naturel.

On peut aussi rattacher au gaz naturel le méthane présent dans les strates de charbon. Au début du XXIe siècle, sa récupération est une activité émergente, notamment aux États-Unis et depuis peu au Canada. Ces pays font face à un début de pénurie de gaz naturel et ont d'importantes réserves de charbon.

Industrie du gaz [modifier]

Amont : extraction et traitement [modifier]

Le gaz naturel et le pétrole brut sont souvent associés et extraits simultanément des mêmes gisements, ou encore des mêmes zones de production. Les hydrocarbures liquides proviennent du pétrole brut pour une proportion moyenne de l'ordre de 80 % ; les 20 % restants, parmi les fractions les plus légères, le propane et le butane sont presque toujours liquéfiés pour en faciliter le transport.

L'exploration (recherche de gisements) et l'extraction du gaz naturel utilisent des techniques à peu près identiques à celles de l'industrie du pétrole. Une grande partie des gisements de gaz connus à travers le monde a d'ailleurs été trouvé au cours de campagnes d'exploration dont l'objectif était de trouver du pétrole.

Lors de l'extraction, la détente à la tête de puits provoque la condensation des hydrocarbures C5 à C8. Les liquides récupérés, appelés « condensats de gaz naturel » ou « liquide de puits de gaz naturel » correspondent à un pétrole extrêmement léger, de très haute valeur (donnant de l'essence et du naphta). Tout le reste (hydrocarbures C1 à C4, CO2, H2S et He) est gazeux à température ambiante et acheminé par gazoduc vers une usine de traitement de gaz. Il faut donc deux réseaux de collecte, un pour le gaz et un pour les condensats.

Dans cette usine (qui peut être proche des gisements, ou proche des lieux de consommation), le gaz subit ensuite une déshydratation par point de rosée, puis les différents composants sont séparés. Les hydrocarbures C2 à C4 sont vendus sous le nom de gaz de pétrole liquéfié (GPL, et non pas Gaz naturel liquéfié (GNL)). Le CO2 est le plus souvent simplement rejeté dans l'atmosphère, sauf s'il y a un utilisateur proche. Parfois, on le réinjecte dans une formation souterraine (séquestration) pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Le gaz acide est vendu à l'industrie chimique ou séquestré. L'hélium est séparé et commercialisé, s'il est présent en quantité suffisante - dans certains cas, il représente une addition très importante aux revenus générés par le gisement .

Les condensats et les GPL ont une telle valeur marchande que certains gisements sont exploités uniquement pour eux, le « gaz pauvre » (méthane) étant réinjecté au fur et à mesure, faute de débouchés locaux. Même lorsque l'essentiel du gaz pauvre est vendu, on en réinjecte souvent une partie dans le gisement, pour ralentir la baisse de pression, et récupérer au final une plus grande partie des condensats et du GPL.

L'autre partie (la plus grande) est transporté par gazoduc ou par méthanier vers les lieux de consommation.

Aval : transport [modifier]

Méthanier LNG BONNY

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Méthanier LNG BONNY

Le transport du gaz traité (gaz pauvre, presque exclusivement du méthane) est par nature beaucoup plus difficile que pour le pétrole. Cela explique que, pendant longtemps, les gisements de gaz n'intéressaient les compagnies que s'ils étaient relativement proches des lieux de consommation, tandis que les gisements trouvés dans des endroits isolés n'étaient développés que si leur taille justifiait les infrastructures nécessaires. Sachant que la rentabilité des gisements gaziers s'est considérable amélioré depuis plusieurs années, plusieurs gisements qui étaient vus comme « sub-commerciaux » sont maintenant profitables.

Pour transporter le gaz naturel des gisements vers les lieux de consommation, les gazoducs sont le moyen le plus courant. Mais une part croissante du gaz consommé est transportée soit sous forme liquide, à -162°C, sur des méthaniers du lieu de production vers les lieux de consommation. Sous cette forme liquide, le méthane offre, à volume égal avec le fioul domestique, un pouvoir calorifique qui correspond à plus de la moitié du pouvoir calorifique de celui-ci (1).

Mais cette solution qui permet de « condenser » l'énergie gazeuse sous un volume réduit exige des investissements très lourds, tant pour la liquéfaction (2) que pour le transport (3). À titre indicatif, le coût d'une usine de liquéfaction, de taille minimale de l'ordre de 45 Gthermies/an (3,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié) est de l'ordre de 400 à 500 millions USD et si l'on veut doubler cette capacité, il faut ajouter 85 % de plus à ce coût.

Les navires de transports, qui ont des réservoirs cryogéniques, coûtent également très cher : environ 150 millions d'euros pour une capacité de 65 000 tonnes, soit le prix d'un pétrolier de quelques 300 000 tonnes.

Mais, vue l'augmentation constante des besoins en énergie de toutes sortes et le flambée du prix du pétrole depuis le début du XXIe siècle, tous ces investissements sont amplement justifiés. La filière du gaz naturel liquéfié nécessite cependant une taille importante pour être économiquement viable, il faut donc une forte production à exporter pour justifier la construction d'une usine de liquéfaction et, inversement, d'importants besoin d'importation pour construire un terminal de réception. En 2006, il n'existe aucun projet en dessous de 2 ou 3 millions de tonnes par an pour l'exportation, 1 pour l'importation.

À l'arrivée aux lieux de consommation, le gaz naturel est fractionné, si nécessaire, pour le séparer de l'éthane, du propane et du butane, puis le regazéfier. Ici encore, il faut des investissements énormes pour la réception, le stockage et la regazéification.

Pour le traitement, et si l'on veut séparer les GPL avant le transport, à partir des gisements de gaz et de condensats (si ceux-ci sont proches), on installe deux réseaux de collecte, un pour le gaz naturel et un autre pour les condensats. Le gaz et les condensats sont dirigés vers des installations de traitement et de désulfurisation.

  1. Dans des conditions normales (0°C et 760 mm de Hg), 1 m3 de gaz naturel a un pouvoir calorifique supérieur (PCS) de 8 à 10 thermies suivant son origine. Pour le gaz de Lacq, ce PCS est de 9,6 thermies.
  2. Sous une pression de 45,8 bars, le point critique du gaz naturel est de -82,3°C. Pour le liquéfier, il faut fournir une température inférieure à celle-ci.
  3. Pour le transport du gaz naturel sous forme liquide à la pression atmosphérique, il faut maintenir dans les cuves une température de -160°C.

Article détaillé : Gaz naturel liquéfié.

Utilisation [modifier]

Le gaz naturel est l'un des moyens énergétiques les moins polluants, car sa combustion est complète :

CH4 + 2O2 --> CO2 + 2H2O

Comme tous les combustibles fossiles, après combustion, il rejette du gaz carbonique, mais seulement 55 kg par gigajoule de chaleur produite, contre 75 pour le pétrole brut, et 100 environ pour le charbon. L'avantage du gaz naturel est encore plus grand si l'on tient compte des émissions en cycle complet et pas seulement de celles résultant de l'usage final du combustible : en effet, l'extraction et le traitement du gaz naturel consomment beaucoup moins d'énergie.

L'utilisation du gaz naturel ne produit pas d'oxydes d'azote (NOx), et quasiment aucune pollution locale comme les oxydes de soufre, les poussières, etc. Cet intérêt écologique a une conséquence économique directe : une installation (centrale électrique, chaufferie, cimenterie ou autre) brûlant du charbon a besoin de dispositifs de dépollution, pour extraire le soufre, les NOx et les poussières des fumées. Ces installations sont très coûteuses à construire et à entretenir. Avec le gaz naturel, ces appareillages sont inutiles, d'où une économie importante. De plus, le gaz naturel ne laisse pas de cendres.

Il est utilisé comme source d'énergie dans l'industrie afin de produire de la chaleur (chauffage, fours,...) et de l'électricité. En 2006, au niveau mondial, plus de 20 % de l'électricité est produite à partir de gaz naturel, et cette part ne cesse d'augmenter. Chez les particuliers, le gaz naturel est utilisé pour le chauffage, l'eau chaude et la cuisson des aliments. Enfin, depuis quelques années, le gaz naturel comprimé en bouteilles sert à la propulsion des véhicules (GNV).

Le gaz naturel est aussi la matière première d'une bonne partie de l'industrie chimique et pétrochimique : à la quasi-totalité de la production d'hydrogène, de méthanol et d'ammoniac, trois produits de base, qui à leur tour servent dans diverses industries :

Ci-après est la présentation de la chimie du méthane dans l'industrie pétrochimique :

C'est aussi à partir du méthane qu'on synthétise l'ammoniac (NH3) et l'urée (CO(NH2)2), qui sont le point de départ de l'industrie des engrais.

En 2006, globalement, l'usage du gaz naturel est en expansion, la plupart des pays favorisant son usage accru partout où il peut se substituer au pétrole. Il présente en effet plusieurs avantages en comparaison avec ce dernier : moins cher, moins polluant, et moins « sensible » au niveau géopolitique. dans certains pays, comme la Russie ou l'Argentine, l'usage du gaz naturel a même dépassé celui du pétrole.

Le gaz naturel est devenu une industrie globale, ce qui tranche singulièrement avec l'époque (jusqu'aux années 1950, bien plus tard dans certains pays), où il était avant tout perçu comme un coproduit encombrant et dangereux des puits de pétrole.

Pouvoir calorifique du gaz naturel [modifier]

Le pouvoir calorifique d'un combustible est la quantité de chaleur exprimée en kWh ou MJ, qui serait dégagée par la combustion complète de un (1) mètre cube normal de gaz sec dans l'air à une pression absolue constante et égale à 1,01325 bar, le gaz et l'air étant à une température initiale de zéro (0) degré Celsius, tous les produits de combustion étant ramenés à 0°C et une pression de 1,013 bar.

Le pouvoir calorifique du gaz naturel s'exprime en MJ ou kWh par mètre cube.

On distingue 2 pouvoirs calorifiques.

PCS = PCI + Chaleur latente d'évaporation
  • PCS = pouvoir calorifique supérieur
    C'est la quantité de chaleur exprimée en kWh ou MJ, qui serait dégagée par la combustion complète de un (1) mètre cube normal de gaz. L'eau formée pendant la combustion étant ramenée à l'état liquide et les autres produits étant à l'état gazeux.
  • PCI = pouvoir calorifique inférieur
    Il se calcule en déduisant par convention, du PCS la chaleur de condensation (2 511 kJ/kg) de l'eau formée au cours de la combustion et éventuellement de l'eau contenue dans le combustible.
  • Chaleur latente de vaporisation
    La combustion d'un produit génère, entre autres, de l'eau à l'état de vapeur. Pour la vaporisation de 1 kg d'eau, 2 511 kJ/kg sont nécessaires. Cette énergie se perd avec les gaz de combustion évacués par la cheminée à moins de condenser la vapeur d'eau et d'essayer de récupérer la chaleur s'y étant accumulée. Certaines techniques permettent de récupérer la quantité de chaleur contenue dans cette eau de combustion en la condensant (chaudières à condensation)

Le gaz naturel contient cependant plus d'hydrogène, par conséquent, la déperdition d'énergie est plus importante lors de la combustion en raison de la formation de vapeur d'eau évacuée par la cheminée. Environ 10 % de l'énergie disponible est perdue dans ce cas.

Rapport PCS/PCI pour le gaz naturel : 1,111

Pour le gaz naturel, on distingue :

  • les gaz « type B » (ou « type L »)
    distribués dans le Nord de la France. Ils ont un pouvoir calorifique supérieur compris entre 9,5 et 10,5 kWh/m³(n). C'est essentiellement le cas du gaz de Groningue (en provenance des Pays-Bas). Ce gaz se distingue par sa teneur élevée en azote.
  • les gaz « type H »
    distribués sur le reste du territoire français. Ils ont un pouvoir calorifique supérieur compris entre 10,7 et 12,8 kWh/m³(n).

Pour la plupart des appareils domestiques, ces deux types de gaz sont interchangeables, certains appareils nécessiteront cependant un réglage.

Chiffres [modifier]

Source [modifier]

Les statistiques 2001 sont disponibles depuis début 2004. Elles sont comparées aux statistiques 1978.

Voir aussi [modifier]

Portail de l'énergie – Accédez aux articles de Wikipédia concernant les énergies.

Récupérée de « http://fr.wikipedia.org/wiki/Gaz_naturel »

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LE PÉTROLE EN COTE D'IVOIRE

1  PRÉSENTATION DU SECTEUR :

Sur la période 1995-2000, la Côte d'Ivoire a décidé de devenir " l'Éléphant d'Afrique ". Les objectifs et les stratégies de développement ainsi définis ont fait des Mines, de l'Énergie et de l'Industrie la deuxième patte de " l'Éléphant ".

Dans la continuité et dans le cadre d'une conception globale de l'activité pétrolière et gazière propre à la Côte d'Ivoire, un " Comité de l'Éléphant Pétrolier d'Afrique " a été constitué en décembre 1997.

Il regroupe les dirigeants et responsables des principales sociétés et institutions d'Etat. Les atouts de la Côte d'Ivoire pour la réalisation de ce projet sont de taille ; ils sont économiques, politiques, industriels et humains.

Le pays peut s'appuyer sur sa position stratégique au sein de la sous région, ses facilités d'accès (réseau routier, aéroport d'Abidjan, Port Autonome d'Abidjan) mais aussi sur la qualité de son outil de raffinage (la SIR), de son réseau de distribution, de ses activités de blending et de production avec des potentiels importants de l'offshore profond.

2 LES OPÉRATEURS :

Lancé en 1957, la recherche d'hydrocarbures en Côte d'Ivoire s'est véritablement développé dans les années 1970, avec la présence des majors ESSO et Phillips Petroleum.

Elles aboutiront à la mise en exploitation des champs " Espoir "et " Bélier " dans les années 80. Compte tenu d'une augmentation des coûts de production et d'une baisse du prix du baril, l'année 1988 marque l'arrêt de la production du dernier champs encore en exploitation (Espoir).

Il faudra attendre les découvertes des gisements Panthère (novembre 1993) et Lion (Mars 1994) pour envisager une relance de la production.

Celle-ci se fera en 1995 grâces en partie aux progrès techniques réalisés sur l'activité offshore en eaux profondes, dont les coûts d'exploitation ont été comprimés grâce aux progrès technologiques.

Le bassin sédimentaire ivoirien est divisé en vingt cinq blocs pour la partie offshore dont la distribution par contrat de partage de production définie les opérateurs (sociétés chargées de la partie technique de l'exploration et de la production).

Ainsi, Santa Fe Energy est à la tête de consortium concernant les blocs CI 24 (Bélier) et CI 202;

Vanco Energy a obtenu les licences d'exploration concernant les blocs CI 109 et CI 112.

Les sociétés Apache et Ocean Energy (ex UMIC) sont les seuls opérateurs de champs producteurs de gaz et de pétrole.

Ces deux opérateurs se partagent à 50/50 l'ensemble du marché auprès de la CIE et de la SIR. L'activité d'Apache, localisée sur le bloc CI 27 a démarré en juin 1999.

Le champ Foxtrot produit, au 1er mars 2000, 700 barils par jour de condensats et près de 65 millions de pieds cube par jour de gaz. Apache bénéficie d'un contrat Take or Pay de 50+20 millions de pieds cubes par jour de gaz avec l'État ivoirien.

La production de gaz sera portée à 70 millions de pieds cubes par jour à l'horizon juin 2001.

Le potentiel gazier du bloc CI 27 est estimé à 650 milliards de pieds cubes.

Ocean Energy exploite le champs CI 11 (Lion (pétrole), Panthère (gaz)) qui produit 10 500 barils jour de pétrole et 80 à 100 millions de pieds cubique par jour de gaz.

L'exploration a concerné les blocs CI 12 et CI 105. Ce dernier représente un potentiel très important de 100000 barils par jour dont les résultats des dernières recherches sismiques seront prochainement connus.

La société Shell partage le capital du consortium avec Ocean Energy à hauteur de 55% et reprendra la maîtrise technique de l'exploitation lors de la mise en place de la plate forme pétrolière. Elf avait fait acte de candidature, la société française a du faire place au major américain.

Ranger Oil se positionne en nouvel arrivant en relançant l'exploitation du champs CI 26 (Espoir) dont la production devrait atteindre , en 2001, 30 millions de pieds cubes par jour et 20 000 barils d'huile par jour.

En parallèle Ranger Oil mène une importante campagne d'études sismiques sur les blocs CI 101, CI 102 et CI 103 dont les résultats des simulations sismiques en cours seront prochainement connus.

ADDAX a signé, en 1997, un contrat d'exploitation pour le bloc CI 40. A l'horizon 2003, ce Bloc devrait produire 20 000 barils d'huile par jour et 30 millions de pieds cubes de gaz/j.

ADDAX est par ailleurs associé à Ranger Oil dans le Bloc CI 26 à hauteur de 24%. Ces concessions ont été attribuées par l'État ivoirien aux différentes sociétés avec une participation systématique de Petroci Production et Exploration.

Cette Société Anonyme est issue de l'éclatement de la société d'Etat PETROCI, en quatre entités.

Ainsi, à ce jour, PETROCI Holding (100% étatique) régit depuis juin 1998 trois filiales opérationnelles :
PETROCI Gaz assure le développement de la distribution et de la commercialisation du gaz et de ses dérivés tant en bouteille qu'en vrac.
 
PETROCI Exploration Production est chargée d'assurer le continuité et la sûreté des approvisionnements de la Côte d'Ivoire en hydrocarbures, de réaliser dans tous pays des travaux d'études, des opérations d'exploitation et de production.
 
PETROCI Industries Services gère les appontements, la production et la vente de produits industriels para-pétroliers, (les boues et huiles de forages, les huiles régénérées, vente de pétrole brut, de lubrifiants neufs et d'autres produits pétroliers raffinés). Elle offre également des prestations de services aux sociétés pétrolières. 
Ces dernières devraient être privatisées dans un futur plus ou moins proche en fonction des offres reçues. Elles multiplient actuellement les projets afin de valoriser leurs actifs.

3 LE REDÉCOUPAGE DES CHAMPS PÉTROLIERS :

Le redécoupage des blocs pétroliers est intervenu au cours du mois de février 2000.

La partie on shore est ainsi passée de 3 à 4 blocs.

Le nouveau découpage s'appui sur 4 blocs : 
le bloc CI 300 : ancien bloc CI 200 augmenté de la partie continentale du bloc CI 12
 
le bloc CI 301 : correspond à la partie située à l'ouest de Jacqueville sur l'ancien bloc CI 201
 
le bloc CI 302 : correspond à la partie située à l'est de Jacqueville sur l'ancien bloc CI 201
 
le bloc CI 303 : correspond à l'ancien bloc CI 203 augmenté de la partie continentale du bloc CI 01.

4 LA SOCIÉTÉ IVOIRIENNE DE RAFFINAGE (SIR) :

Créée en 1963, la S.I.R (Société Ivoirienne de Raffinage) est la plus importante entreprise de Côte d'Ivoire en terme de chiffre d'affaires (3 milliards FF en 1998) et de résultat (104 MFF en 1998).

Son capital social de 390 M FF se répartit entre les états ivoirien et burkinabé ainsi que les multinationales pétrolières Elf, Total, Shell, Texaco et Mobil. La SIR représente une production de 3,1 millions de tonnes de produits raffinés et sa filiale, la S.M.B. (Société Multinationale de Bitume) une production de 140 000 tonnes de bitume par an.

Les travaux de modernisation en cours et la gestion rigoureuse des installations, ont déjà permis d'atteindre en 1998 un taux de service de 82%, à la hauteur des moyennes observées en Europe.

A terme, un programme d'investissements de 530 MFF a été décidé afin d'augmenter les capacités de traitement du pétrole brut (3,5 à 4,5 millions de tonnes par an) de conversion du brut lourd en jet kérosène et en gasoil (880 000 contre 680 000 tonnes) à l'horizon 2005.

Enfin, le programme prévoit d'accroître les capacités d'accueil des navires, de stockage, de densifier les réseaux de pipelines afin de faciliter toutes les opérations de transbordement et de distribution des produits bruts ou raffinés.

La SIR a obtenu la certification ISO 9001 sur la ligne du Jet Air A1 ( carburant des avions à réaction). Sa production de 700 mille tonnes de jet par an est consommée à 15% pour les avitaillements en Côte d'ivoire, à 15% pour ceux de le sous région et à 70% pour le marché international.

La privatisation de la SIR dont le processus était parvenu à sa dernière étape en décembre 1999 par la remise de deux offres le 17 décembre 1999.

Le consortium français formé par TOTAL / FINA / ELF / SHELL / OCTIDE a fait une offre de 400 MFF contre une offre de 270 M FF proposée par la société sud-africaine ENGEN, filiale du Groupe malaysien PETRONAS. ENGEN. 

5 LA GESTOCI :

Créée en 1983, la Gestoci devait permettre la constitution et la gestion de stocks de sécurité (60 jours d'autonomie en produits pétroliers : 100 mille m3).

Suite à un investissement de près de 250 millions de FF, l'Etat, la capacité de stockage de la Côte d'Ivoire a atteint plus de 400 mille m3 réparti entre Abidjan (330), Yamoussoukro (49) et Bouaké (32).

Ainsi, la Gestoci pouvait répondre à la demande des marketeurs.

Le capital de la Gestoci (2,4 M FF), se partage entre les distributeurs du marché ivoirien (Total : 25% ; Elf, Shell, Mobil, Texaco et Agip : 12,5% chacun) et la société d'Etat Petroci Holding (12, 5%).

La Gestoci fait partie du programme de privatisation de 1999. Toutefois, aucune des opérations nécessaires à sa mise en place n'a débuté.

Avant cette opération, il est prévu une dilution du capital de la société par une incorporation des actif de l'Etat (cuves et infrastructures détenues par Petroci Holding), portant sa part dans le capital à près de 95%.

La privatisation de la Gestoci interviendra dans la continuité de la privatisation de la SIR pour amorcer la complète libéralisation du secteur pétrolier et des importations de produits raffinés plaçant l'activité de stockage dans une position extrêmement stratégique.

6 LA DISTRIBUTION DE CARBURANT :

La distribution de carburants en Côte d'Ivoire représente en 1999 un volume total de 1,516 million de tonnes soit une progression de 3.8% par rapport à 1998.

Elle s'adresse à trois cibles distinctes : 
le grand public par l'intermédiaire du réseau de stations services (801 mille tonnes de carburant) ,
 
le marché consommateur constitué essentiellement des industriels et des transporteurs (510 mille tonnes de carburant) ,
 
le marché international comprenant l'aviation et la marine (378 000 mille tonnes de carburant en 1999).

Nombre de
stations services
% marché
stations services
% toutes
activités confondues
Total 102 23,91% 20,17%
Elf 76 17,98% 21,91%
Shell 73 16,66% 16,46%
Agip 66 10,11% 7,48%
Texaco 65 12,57% 11,77%
Mobil 63 15,11% 16,52%
Petro Ivoire 13 3,11% 4,64%
Petroci Gaz - - 1%
TOTAL 454 100% 100%

La distribution au grand public :

En raison des marges supérieures et de sa croissance régulière ( +3-4% pour l'année 2000) l'activité de distribution au grand public ( 801 mille tonnes en 1999) est la plus importante pour les pétroliers.

Le réseau ivoirien de stations services (458 stations) est l'un des meilleurs d'Afrique noire avec la présence des principaux concurrents du marché.

La Banque Mondiale prévoie une augmentation de la consommation des produits pétroliers destinés au réseau de distribution de carburants de 8 % par an sur les cinq prochaines années. 

La distribution aux industriels :

Concernant la distribution aux industriels, la croissance entre 1991 et 1997 a atteint 21%.

Des société indépendantes opèrent uniquement sur ce segment de marché (exemples : Petrodji, Essenci ou Klenzi).

La distribution destinée aux avions de l'Aéroport d'Abidjan fait l'objet d'un pool aviation constitué des compagnies pétrolières Total, Elf C.I., Shell C.I. et Mobil (Gérant : Total).

Ce dernier dispose de capacités de stockage de 2600 m3 et de 4 chariots avitailleurs pouvant fournir 150 m3 / heure de carburant.

Texaco et British Petroleum, depuis peu, font usage de leurs capacités de stockage propres pour répondre à la demande de leurs clients.

En 1999, 130 000 tonnes de carburant ont été distribuées aux compagnies aériennes, soit une progression de 1.7% par rapport à 1998.

L'avitaillement des bateaux dans l'enceinte du Port Autonome d'Abidjan (P.A.A.) est géré par la Société Ivoirienne d'Avitaillements Portuaires (SIAP).

D'un capital de 3 M FF réparti entre Texaco (50%), Elf (35%) et Shell (15%), son activité est intimement liée à celle du P.A.A.

En 1998, 225 000 tonnes de carburant (70% de gasoil et 30% de fuel) ont été délivrées par barges, et 16000 tonnes (Essence et Gasoil) depuis les pompes du dépôt de la SIAP, au port de pêche.

7 LA DISTRIBUTION DES LUBRIFIANTS :

Les principaux distributeurs de lubrifiant en Côte d'Ivoire sont les compagnies pétrolières faisant partie du GPP (Total, Elf, Mobil, Shell, Texaco, Agip, et Petro Ivoire).

Ils s'adressent à trois cibles : 
le réseau (usagers des stations services),
 
les consommateurs ( industriels et transporteurs) et
 
la marine (secteur maritime). 
Elles représentent respectivement 9365, 8150, et 1932 tonnes, soit un total de 19447 tonnes de lubrifiants distribués en 1998 en Côte d'Ivoire (source GPP).

Petroci Industries Services, CACOMIAF (importateurs des huiles Areca), LUBCI (représentant des lubrifiants BP), Ivoire Oil, ACIC (représentant Petrofina) sont les principaux " indépendants " du marché de la distribution des lubrifiants. Le volume distribué par ces acteurs est estimé à 700 tonnes en 1998.

Deux unités de blending opèrent en Côte d'Ivoire :
La SIFAL : Créée en 1967, son capital de 1,4 million de FF est réparti entre Shell (33%, Gérant), Mobil (20%), Elf (20%), Total (15%) et Petroci (12%). On peut considérer que la SIFAL fournit 90% des volumes distribués par ces quatre sociétés en Côte d'Ivoire ,soit 28 000 tonnes (25500 T d'huiles de bases) pour une capacité de production comprise entre 30 et 35 000 tonnes.
 
L'usine Texaco côte d'Ivoire : Créée en 1968, sous la dénomination LUBTEX, ce département a été intégré à l'ensemble de l'activité de Texaco par une fusion absorption intervenue en janvier 1999. L'usine possède une capacité de production de 28 000 tonnes par an. Actuellement entre 15 et 16 000 tonnes sorte des chaînes de blending. 60% de ce volume ont été exportés en 1998 (Mali, Togo, Bénin, Burkina Faso, Niger et Cameroun).

Source : Mission Économique d'Abidjan

 

  • POUR EN SAVOIR PLUS :

- "S'implanter en Côte d'Ivoire" - Note PEE (300 FF HT)
"Côte d'Ivoire, un Marché" - Les éditions du CFCE (120 FF HT )
- " Le Pétrole et le Gaz en Côte d'Ivoire " - Note PEE (300 FF HT), en cours d'actualisation.
- Vos contacts à la Mission Économique d'Abidjan :
     Marc LEGOUY,  Conseiller Commercial 
     Tél : (225) 20 20 04 23      Email : marc.legouy@dree.org
     Fabien PRAT, Assistant sectoriel
     Tél : (225) 20 20 04 26      Email : fabien.prat@dree.org   

20 septembre 2006

Mercredi 20 Septembre 2006

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PRESENTATION DU CADRE REGLEMENTAIRE
ET INSTITUTIONNEL GOUVERNANT LE SECTEUR
DES MINES ET LE SECTEUR DES HYDROCARBURES

I - LE CADRE REGLEMENTAIRE

I.1 Cas du Secteur Minier

Le cadre réglementaire du secteur minier ivoirien est constitué d'un ensemble de textes législatifs et décrets présidentiels élaborés dans le but de bâtir une industrie minière compétitive et viable. Les principaux textes sont :

  • Loi n°95-553 du 18 juillet 1995 portant Code Minier ;
  • Décret n°96-634 du 09 août 1996 déterminant les modalités d'application de la loi minière ; et
  • Ordonnance n°96-600 du 09 août 1996 fixant les redevances, les taxes proportionnelles et les droits fixes relatifs aux activités régies par le Code Minier.

I.2 Cas du Secteur des Hydrocarbures

Les textes suivants forment l'armature réglementaire du secteur des hydrocarbures :

  • Textes existants
    • Loi n°96-669 du 29 Août 1996 portant Code Pétrolier ;
    • Loi n°92-469 du 30 Juillet 1992 portant répression des fraudes en matière des produits pétroliers et des violations aux prescriptions techniques de sécurité ;
    • Décret n°96-733 du 19 Septembre 1996 portant modalités générales d'application de la loi relative au Code Pétrolier.
  • Projets
    • Révision du cadre en cours de réalisation par le Cabinet Booz Allen & Hamilton ;
    • Code Gazier.

I.3 Textes communs aux deux secteurs

D'autres textes complémentaires peuvent être cités :

  • Loi n°95-620 du 03 Août 1995 portant Code des Investissements, et ses textes réglementaires associés,
  • Loi n°96-766 du 03 Octobre 1996 portant Code de l'Environnement, et ses textes réglementaires associés
  • Code général des Impôts
  • Code des Douanes

II - LE CADRE INSTITUTIONNEL

II.1 Institutions communes aux secteurs minier et pétrolier

Les institutions suivantes interviennent aussi bien dans l'activité minière que pétrolière :

  • Le Conseil des Ministres : Composé de l'ensemble des membres du gouvernement, c'est l'instance suprême qui a pouvoir de décision sur toute l'activité minière et pétrolière sur le territoire national. Il statue sur tout sujet minier et pétrolier d'intérêt national et a notamment, sur recommandation du Ministre en charge des Mines et des hydrocarbures, autorité pour accorder ou retirer des blocs pétroliers, des titres miniers et autres autorisations minières et pétrolières. Les décisions prises par cette instance sont entérinées par un décret présidentiel.

  • Le Ministre chargé des Mines et des Hydrocarbures : Le Ministre et son cabinet forment le premier interlocuteur officiel des opérateurs miniers et pétroliers. Il conçoit et coordonne la mise en place de la politique nationale en matière de mines et d'hydrocarbures. Il a un droit de regard sur toutes les activités minières sur le territoire national. Il soumet notamment, après avis technique favorable de la COMINE, les demandes d'attribution de titres miniers à l'attention du Conseil des Ministres. Il soumet également, après avis technique favorable de la Direction des Hydrocarbures et de PETROCI, les demandes de blocs pétroliers, de permis de recherche et autres problèmes d'envergure du secteur à l'attention du Conseil des Ministres pour la prise des décisions.

Les renouvellements successifs des titres miniers et pétroliers, autorisations d'exploration et de production, l'octroi et les renouvellements successifs des autorisations diverses (exploitation artisanale d'or et de diamant, exploitation des carrières de sables et matériaux de construction, commercialisation des métaux précieux, exportation, importation et utilisation des substances explosives, exploitation, création de stations-service, de dépôts consommateurs, des nominations de gaz, des importations de produits pétroliers, etc.) sont du ressort exclusif du Ministre des Mines et de l'Energie.

II.2 Institutions spécifiques au secteur des mines

  • La Commission Minière Interministérielle (COMINE) : Créée par la loi N°95-553 du 18 juillet 1995 portant Code Minier, cette commission joue un rôle de conseiller auprès du gouvernement en matière de mines. Composée de représentants de divers ministères et organismes étatiques, elle se réunit à chaque fois que cela s'avère nécessaire sur convocation du Directeur des Mines, secrétaire de la commission. Elle statue sur des sujets variés comprenant les demandes d'attribution de titres miniers, les demandes d'agrément à l'exonération sur les taxes à l'importation des matériels et équipements miniers, les projets miniers d'envergure, les propositions de modification de la législation minière, etc.

  • La Direction des Mines : C'est l'organe administratif du Ministère des Mines et de l'Energie qui est responsable de la gestion courante et de l'application de la politique nationale en matière de mines. Il s'occupe, entre autres, de l'instruction des dossiers de demandes d'autorisations diverses et titres miniers, et du contrôle et du suivi des activités d'exploration et d'exploitation minières sur l'étendue du territoire national.

  • La Direction de la Géologie : C'est la structure administrative du Ministère des Mines et de l'Energie qui est chargée, entre autres, de l'élaboration et la mise à jour progressive de la cartographie géologique du pays.

  • La SODEMI (Société pour le Développement Minier de la Côte d'Ivoire) : C'est la société minière étatique qui est placée sous la tutelle du Ministère des Mines et de l'Energie. Créée depuis 1964, elle pour mission, entre autres, de procéder à l'identification et à la mise en valeur du potentiel minier national à travers l'acquisition de titres miniers, la signature d'accords de partenariat avec des sociétés minières crédibles, la prise de participations dans les projets miniers majeurs du pays, etc.

II.3 Institutions spécifiques au secteur des hydrocarbures

  • La Direction des Hydrocarbures : C'est l'organe du Ministère des Mines et de l'Energie qui est responsable de l'application de la politique nationale en matière d'hydrocarbures. Il s'occupe, entre autres, de l'instruction des dossiers de demandes d'autorisations diverses, et du contrôle et du suivi des activités d'exploration et de production pétrolière, de raffinage, de stockage, de distribution et de transport des hydrocarbures sur l'étendu du territoire national.

  • PETROCI (Société Nationale d'Opérations Pétrolières) : C'est la société étatique des opérations pétrolières qui est placée sous la tutelle du Ministère des Mines et de l'Energie. Créée depuis 1975, PETROCI a pour mission, entre autres, de procéder à la valorisation des ressources pétrolières nationales, développer une industrie des hydrocarbures, l'identification et à la mise en valeur du potentiel pétrolier national à travers les campagnes de promotion et l'acquisition des blocs pétroliers, la signature d'accords de partenariat avec des sociétés du secteur, la prise de participations dans les projets sur le plan national et hors du pays, la mise en place d'une base de données fiables du potentiel des hydrocarbures, etc….

  • La SIR (Société Ivoirienne de Raffinage) : Avec PETROCI, elle assure l'approvisionnement de la Côte d'Ivoire en produits pétroliers. C'est la société nationale, à participation privée, de raffinage de pétrole brut. Elle est placée sous la tutelle du Ministère des Mines et de l'Energie. Créée depuis 1963, la SIR a pour mission, entre autres, de procéder au raffinage du pétrole brut en provenance de divers horizons, d'assurer l'approvisionnement national en pétrole brut et en produits pétroliers finis.

  • La SMB (Société Multinationale de Bitumes) : Situé au sein de la SIR, la SMB assure l'approvisionnement national en produits bitumineux. Elle est fonctionne sous la tutelle du Ministère des Mines et de l'Energie. Créée en 1976, la SMB a rendu possible l'exécution du programme routier national et accompagne l'Etat de Côte d'Ivoire dans la mise en place de son programme de développement des infrastructures économiques.

  • La GESTOCI (Société de Gestion des Stocks de Sécurité) : Créée en 1983, la GESTOCI exploite aujourd'hui 3 dépôts (Abidjan, Bouaké et Yamoussoukro) avec une capacité de 400 000 m3 environ et est chargée de la gestion des stocks de sécurité nationaux.

II.4 Autres acteurs des secteurs des mines et des hydrocarbures

Plusieurs sociétés privées nationales et internationales participent activement au développement des secteurs des mines et des hydrocarbures en Côte d'Ivoire. Entre autres, nous pouvons citer :

  1. les sociétés d'exploration et de production minière et pétrolière (RANDGOLD, ASHANTI GOLDFIELDS Ltd, LASOURCE, SMI, CMA, FOXTROT, OEI,…)
  2. les sociétés d'opérations pétrolières, (ILS, ADDAX,...)
  3. les sociétés de distribution des hydrocarbures (SHELL, TFE, KLENZI,…)
  4. et les sociétés de transport des produits pétroliers. En plus des entreprises ci-dessus mentionnées, diverses autres structures étatiques interviennent ponctuellement dans le fonctionnement des activités minières et pétrolières du pays. Parmi celles-ci figurent :
    • l'administration des douanes et impôts (Direction Générale des Douanes, DGI, Direction Générale des Douanes),
    • l'administration de l'environnement,
    • le CEPICI (Centre de Promotion des Investissements en Côte d'Ivoire), et
    • le BNETD (Bureau National d'Etudes Techniques et de Développement) - Département Industrie, Energie et Mines.

 

Les Institutions nationales

La Présidence de la Rép.
L'Assemblée nationale
La Primature
Les Ministères
Le Conseil Constitutionnel
La Cour de cassation
Le Conseil d'Etat
La Cour des comptes
Le Conseil Eco. et Social
La Commission Electorale
La Grande Chancellerie
L'inspection Générale d'Etat

Lois et reglementations

La constitution
Le code de nationalité
L e code électoral
La loi sur le foncier rural
La loi sur l'identification

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lecnrd demande un gvt de salut national

 
Issue No.: 2493
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Mercredi 20 Septembre 2006
   
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Il s'agit de l'ancien et du nouveau camp. L'une des première cibles des assaillants a été le magasin d'armes. Au environ de 10 H GMT, les assaillants ont été délogés par les FANCI. [...] 96 mots
La loi organisant le référendum en examen  
(Lundi 20 Décembre 2004 13:5)
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Le bloc rebelle désemparé  
(Dimanche 19 Décembre 2004 14:56)
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Situation socio politique en Côte d'Ivoire: Le CNRD demande un gouvernement de salut national
Déchets toxiques, descente musclée des élèves -policiers sur le campus universitaire, déplacement du Premier ministre à New York, etc. Le CNRD constate l'échec de Banny et exige un gouvernement de salut national.

Le CNRD s'est prononcé, hier, au cours d'une conférence de presse tenue à son siège, sur la situation socio-politique nationale. Par la voix du ministre Kplohourou Kaé Eric, porte- parole, il “félicite le président de la République pour sa sage, courageuse et pertinente décision de ne pas participer à la mascarade du 20 septembre à New York, ouvrant ainsi la voie au sursaut libérateur ; assure le Président de son total soutien et sa disponibilité à poursuivre le combat de la résistance pour la libération et la dignité de notre peuple; prie le président de la République de bien vouloir former un gouvernement de salut national, dès lors que le récent communiqué du GTI remet en cause l'ensemble des accords signés et que la Côte d'Ivoire, depuis Marcoussis, n'a jamais disposé d'un gouvernement digne de ce nom car on ne peut parler de gouvernement sans gouvernance (projet de société et objectifs communs) ; invite tous les Ivoiriens, toutes tendances confondues, à se mobiliser pour faire échec au plus long coup d'Etat de l'histoire contemporaine ”.
Entouré de quelques membres de cette organisation, le porte-parole du CNRD a d'abord constaté que le scandale des déchets toxiques intervient à un moment propice à la déstabilisation de la République. Et le déversement s'est fait, à l'exception d'Akouédo, dans des quartiers à forte densité de populations réputées proches du pouvoir. Selon le CNRD, cette action visait à jeter ces populations dans les rues pour gêner l'action du président Gbagbo.
Le Congrès des résistants constate que la descente musclée d'élèves-policiers en armes sur le campus, le crime des déchets toxiques, le blocage du processus de paix avec le refus des rebelles de désarmer, leur retrait du DDR sont autant d'actions qui consacrent l'échec du gouvernement Banny. Encore que, pour les déchets toxiques, le Premier ministre jette en pâture des compatriotes avant que le droit soit dit. “Ces personnalités ont payé cher les propos du Premier ministre partagent pourtant le même niveau de responsabilité administrative que le Premier ministre dont le gouvernement et les services sont impliqués en sa qualité de chef du gouvernement n'ayant pu mesurer à temps la gravité des faits. En tant que ministre de l'Economie et des Finances, il a la tutelle des Douanes mises en cause ”.
Le CNRD explique l'échec de Banny par le fait que, proposé par la communauté internationale, il a pris fait et cause pour les poulains de celle-ci au détriment du peuple ivoirien. Il a donc favorisé la rébellion à l'excès, se faisant l'instrument des rebelles dans la République. Ainsi, lorsque le Président Gbagbo a déclaré qu'il n'irait pas à New York “pour ne pas cautionner une mascarade et protester contre la manière cavalière et impolie dont le GTI traite mon pays” et de n'y envoyer aucune délégation, le Premier ministre, fraîchement reconduit, décide de s'y rendre. “Le CNRD estime que le voyage du Premier ministre semble n'avoir d'objectif que la volonté de confirmer la déclaration du GTI liant les blocages à une certaine dualité institutionnelle au sommet de l'Etat”. Le CNRD conclut donc que le processus de sortie de crise, tel que défini par la résolution 1633, est un échec, du fait que la Côte d'Ivoire n'est toujours pas réunifiée. L'organisation des élections n'est plus possible aux dates prévues et le processus de désarmement reste bloqué par les rebelles en raison de la complaisance du GTI.



Paul D. Tayoro
 

                                                                                                               
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19 septembre 2006

Exxon Mobil, n°1 mondial, a signé vendredi un contrat de recherche pétrolière

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•• Nouvelles de Madagascar ••


20/12/04 Exxon Mobil, n°1 mondial, a signé vendredi un contrat de recherche pétrolière

auteur : afp

La compagnie pétrolière américaine Exxon Mobil, n°1 mondial, a signé vendredi un contrat de recherche pétrolière offshore d'une valeur de 25 millions de dollars avec Madagascar, a-t-on appris auprès de l'Office malgache des mines et industries stratégiques (Omnis).


La recherche s'effectuera en haute mer à une profondeur de 2.000 mètres, au large du Cap Saint-André, au sud de la ville de Mahajanga (côte ouest). Le bloc de recherche couvre une superficie de 36.000 km2.


"Je suis optimiste et j'espère que les travaux d'exploration donneront des résultats de production commercialement fiables", a déclaré vendredi à l'AFP Kevin Biddle, le vice-président d'Exxon Mobil pour l'Afrique, à l'issue de la signature du contrat à Antananarivo.
Exxon Mobil est déjà en phase d'exploration avancée sur un autre bloc au large de Mahajanga, en association avec les sociétés Vanco (Etats-Unis) et Norsk Hydro (Norvège).
Dans les années 80, Exxon Mobil avait déjà effectué des recherches à terre, vers Morondava (sud-ouest), mais l'exploitation n'était pas financièrement intéressante, selon M. Biddle.
"Toutes les grandes compagnies pétrolières signent actuellement des contrats de recherche avec Madagascar afin de constituer de nouvelles réserves", a expliqué à l'AFP le directeur général de l'Omnis, Razaka Elysé.
Depuis sa création en 1979, l'Omnis a signé des contrats avec une dizaine de compagnies pétrolières internationales, mais les recherches se sont accélérées ces derniers mois.
En août dernier, la société d'origine mauricienne Vuna Energy Ltd, associée à une compagnie pétrolière chinoise, a signé avec l'Omnis un contrat pour des recherches à terre, entre Morondava et Mahajanga.
A la même période, la compagnie anglaise Sterling Energy a signé le même type de contrat pour des recherches offshore au large du port d'Antsiranana (ex-Diego-Suarez, nord).
Statoil, n°1 norvégien, est actuellement en contact avec l'Omnis pour des recherches, également en mer.
La côté ouest, tant en terre qu'en mer, est découpée en une trentaine de blocs. La partie terre a été découpée en 1997, la partie mer en 2003.
Dix de ces blocs sont actuellement exploités par des entreprises, qui n'ont pas encore officiellement trouvé de brut.
Jusqu'à présent, Madagascar, l'un des pays les plus pauvres du monde, importe la totalité de son pétrole.

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